Pour réaliser des plus-values : quel placement choisir ?

Tous les produits de placement créent en principe de la plus-value à condition de savoir les gérer et de bien choisir le moment à partir duquel le céder. En effet, céder trop tôt ou trop tard, et ne pas avoir suivi les recommandations de son conseiller en gestion de patrimoine peut, à l’inverse, aboutir à de la moins-value. Voici cependant les placements à examiner à la loupe afin d’espérer réaliser des gains à la revente.

Euro, Argent, Finances, Tirelire

Des placements exonérés de taxe

Ce sont entre autres les produits immobiliers qui sont détenus sur une très longue durée. Il s’agit non seulement de l’immobilier physique mais aussi de ses dérivés comme ceux de la famille pierre-papier, tels que les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les sociétés civiles immobilières (SCI). On parle alors de plus-value immobilière. Au bout d’une certaine durée de détention de l’immobilier ou des parts de SCPI, la cession est exonérée d’impôt et de certaines taxes.

Des biens immobiliers décotés et revendus après rénovation

Cette formule intéresse bon nombre d’investisseurs ; il existe d’ailleurs plusieurs possibilités, par le biais de l’acquisition d’un immeuble ancien destiné à être rénové. Un déficit foncier est dégagé, déficit déductible de l’impôt sur le revenu, d’où une défiscalisation permettant déjà d’en améliorer le rendement. L’immobilier totalement remis aux normes est ensuite revendu en prenant référence au cours actuel du neuf. D’où une plus-value garantie. Outre le régime du déficit foncier, des dispositifs défiscalisants existent : la loi Pinel ancien et la loi Malraux. Ceci s’applique d’ailleurs aussi bien pour les biens physiques que pour la SCPI ou encore la SCI.

Des biens immobiliers démembrés

Toujours dans l’immobilier, il est tout à fait possible d’avoir recours au démembrement qui est un montage qui se met en place au moment même de l’acquisition du bien. Deux individus s’associent alors pour investir : le premier acquiert l’immobilier en usufruit et le second en nue-propriété. Le prix d’acquisition est décoté, et la valeur est évaluée en fonction de la durée du démembrement. Plus cette durée s’étale dans le temps, plus la décote est importante. À la fin du montage, le nu-propriétaire récupère l’usufruit, revêtant totalement le statut de plein propriétaire à ce moment-là. La plus-value est double : par rapport au prix d’acquisition en nue-propriété et au prix de la revente en pleine propriété, et avec l’augmentation de la valeur de l’immobilier proprement dit au fil du temps.

Des produits de placement boursiers

Les produits de placement boursier sont très volatils certes, et se classent parmi ceux à rendement élevé, tout en étant des actifs risqués, dont le capital n’est pas garanti. Réaliser de la plus-value est donc tout à fait possible à condition de savoir céder l’actif au meilleur moment et en fonction de ses performances. Les meilleurs gains s’enregistrent la plupart du temps sur des périodes où l’économie est saine et prospère. En revanche, en cas de baisse de valeur et surtout dans un contexte de krach économique et d’effondrement boursier, l’investisseur est susceptible de revendre ses actifs à bas prix, d’où une forte décote et de la moins-value au rendez-vous.

Quid des actifs tangibles ?

L’investissement dans ces produits de placement atypiques est réservé aux friands de risques. Leur rendement est élevé et réaliser des gains à terme est tout à fait envisageable. C’est le cas pour ces actifs qui prennent de la valeur avec le temps, comme le vin qui est aussi un placement plaisir, les œuvres d’art, l’or et le diamant, de même que les voitures de collection et les terres rares. Ce sont toutefois les investisseurs avisés à qui ces types de placement s’adressent avant tout.

S'abonner aux dernières sorties

Maison